L'actualité nationale et internationale grouille d'exemples de pénuries alimentaires, huile de tournesol et moutarde en premier lieu. La guerre en Ukraine a fragilisé certaines chaînes d'approvisionnement, d'autres produits souffrent du dérèglement climatique ou des épizooties. Les consommateurs font face à des rayons vides, mais les industriels de l'agroalimentaire et les grossistes subissent aussi des approvisionnements aléatoires ou compliqués.
Certains rayons sont vides et les consommateurs craignent les pénuries de plusieurs produits alimentaires. Pour les magasins, les pertes pourraient atteindre 4,6 milliards d'euros, d'après les calculs d'Iri.

La hausse des prix de l’énergie fait évoluer les stratégies des producteurs de tomate et de concombre sous serre et laisse les acheteurs dans le flou sur les disponibilités à venir. Dans son dernier bilan de conjoncture, FranceAgriMer relaie les difficultés rencontrées par les producteurs de concombres et de tomates sous serre. Avec la hausse de l’énergie, les coûts de production des serres ont bondi et « certains serristes continuent de limiter le chauffage sous serre, en tomate et concombre » explique FranceAgriMer, ce qui n’est pas sans conséquence sur la production. Les volumes sont moins réguliers et pas à la hauteur des prévisions, d’où des tensions qui pourraient rapidement se concrétiser, notamment avec la progression de la demande. C’est surtout en tomate que le marché est critique.
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